Hello la Canis family !
Aujourd’hui je vous ai rédigé un article sur les choses essentielles à savoir sur l’arrivée du chiot chez vous. En effet, c’est un sacré bouleversement dans la vie de ce petit bout et j’espère pouvoir vous donner les clés d’un début de cohabitation réussi !
La séparation d’avec sa fratrie
La première difficulté majeure pour le chiot est la séparation d’avec sa mère et sa fratrie. Il perd d’un seul coup tous ses repères sociaux ! Très souvent les premières nuits sont compliquées à cause de cela : le chiot se retrouve cantonné à une pièce, seul. Mon premier conseil est donc de le laisser dormir près de vous, vous êtes son unique repère à présent ! Vous pourrez décaler son panier vers la pièce visée petit à petit… Mais n’oubliez pas que c’est un petit bébé à qui on a tout enlevé d’un seul coup, il a besoin de prendre confiance pour se rassurer et laisser pleurer un chiot toute la nuit n’est pas une solution. Afin de faciliter ce travail, je vous conseille également de récupérer une couverture, un « doudou », qui a été en contact avec sa fratrie à l’élevage. Ainsi, il aura des odeurs rassurantes pour l’aider à trouver sa place dans son nouveau foyer.
La propreté synonyme de patience
On va démystifier un point essentiel tout de suite : un chiot ne peut PAS se retenir. Voilà, c’est dit ! Son corps n’a pas fini de se développer et il n’a pas la capacité physique de se retenir. Ses sphincters sont immatures jusqu’à 6-7 mois en moyenne, il est donc inutile de le punir quand il fait là où il ne devrait pas… Vous mettriez une claque à votre bébé humain parce qu’il fait dans sa couche ? Non (j’espère). Eh bien ici c’est la même chose. C’est à vous de le sortir aux moments stratégiques (fin de jeu, fin de repas, réveil après le dodo), cela représente environ une sortie toutes les 1h30-2h00. Pensez à bien le féliciter quand il fait dehors, pour qu’il comprenne que c’est à cet endroit qu’il doit faire ses besoins. Je reviendrai sur la propreté plus en détail dans un autre article !
Un espace pour dormir au calme
Le dodo est hyper important pour le chiot ! Outre le fait que ce soit son activité essentielle dans une journée, c’est également le moment où il se développe, se repose et où son cerveau enregistre ce qu’il a appris lors de son éveil. Il faut lui trouver un endroit paisible, pas dans un passage par exemple, et ne pas le déranger. Si vous avez des enfants, éduquez-les à laisser le chien en paix (cela évitera un bon nombre de problèmes plus tard).
La gestion du temps de balade (et les escaliers)
Quand un chiot est bien réveillé, c’est une vraie tornade ! C’est souvent à ce moment-là que l’on choisit de faire une petite balade pour travailler la marche en laisse et jouer un peu dehors. Cependant, le chiot est en développement et il ne faut pas trop lui en demander au risque d’abîmer ses articulations… Il faut également se méfier des escaliers et porter impérativement votre chiot jusqu’à ses 6 mois pour éviter qu’il ne développe une dysplasie une fois adulte ! Pour les temps de balade, on trouve les indications suivantes : entre 2 et 3 mois, 15 minutes plusieurs fois par jour / de 3 à 6 mois, 30 minutes plusieurs fois par jour / 6 mois et plus, minimum 30 minutes par jour.
Mettre en place l’éducation
L’éducation peut commencer dès lors que vous avez votre chiot, même s’il a deux mois ! C’est un bébé, certes, mais il est capable d’apprendre. Les exercices seront simplement cours et étalés sur la journée. Par exemple, j’ai travaillé le « assis » et le « attends » au moment des repas (donc 3 fois par jour pendant 5 minutes). En règle général, avec une motivation efficace ils apprennent très vite ahah. Avec l’âge, on augmentera le niveau de difficulté de l’apprentissage comme apprendre à revenir même s’il y a d’autres chiens, rester couché tranquillement si on boit un café en terrasse, etc. On ne le répète jamais assez mais l’éducation doit être bienveillante et respectueuse ! Les chiots mordillent énormément car ils découvrent avec leur gueule et font leurs dents. Je vois beaucoup de conseils du genre « mettez lui une tape sur le museau », « appuyez l’intérieur de sa joue sur ses dents pour qu’il se morde lui-même, il verra ce que ça fait » ou encore « mordez-lui l’oreille ». Ces « conseils » sont profondément débiles (je n’ai pas trouvé d’autre qualificatif). Aux yeux de votre chiot, vous passerez simplement pour une personne qui lui fait du mal alors qu’il a un comportement essentiel à son développement. J’écrirai un article complet très prochainement sur les stratégies à mettre en place pour contrôler les mordillements du chiot ! Par ailleurs, quand un bébé humain vous tire les cheveux, il me semble qu’il ne se prend pas une tarte : pensez-y…
C’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cet article vous aura plu ! N’hésitez pas à le partager et on se donne rendez-vous lundi prochain !
Canis familiaris 